Le 20 juillet 1687, décéda Lydie de La ROCHEFOUCAULD. Son mari Pons de PONS, comte de Roquefort, voulut alors la faire inhumer dans l'église de sa paroisse, Gensac, et lui élever un monument.
Le curé de Gensac, Guillaume DOUBLET, docteur en théologie, refusa cette inhumation.
Il fallut que Pons de PONS, comme seigneur de Gensac et Marville, s'adressa au Président du siège royal de Cognac pour faire reconnaître son droit de justice. Cependant, ces titres manquaient, et il fallut alors rechercher les anciens aveux des de MORTEMER et des La ROCHEFOUCAULD. (Ces derniers seigneurs, qui étaient protestants depuis 1560, n'avaient pas eu lieu de se servir de l'église pour leurs sépultures.
Pendant tout le mois que dura l'enquête, la dame de Roissac et Chevallon, Lydie de La ROCHEFOUCAULD, avait été embaumée et déposée dans la chapelle du château, pour attendre le moment où elle pourrait être transportée à Gensac.
Le 27 août 1687, l'évêque de Saintes ayant indiqué un endroit convenable dans l'église, Lydie de La ROCHEFOUCAULD y fut enfin inhumée, au milieu d'une assistance nombreuse.
(L'acte de décès nous apprend qu'elle reposa au côté droit en entrant dans l'église de Gensac, au pied du balustre, en bas de l'escalier).
Ses funérailles furent faites par Pierre CELLOT, curé de Criteuil, archiprêtre de Bouteville, en présence de Guillaume DOUBLET, curé de Gensac, DESBRANDES, curé de Mons, ALBERT, prêtre, DOHET, prêtre, et ROULLIN, prêtre. |